La météo ultra-pluvieuse du débat d’année a retardé bon nombre de travaux dans les champs (impossible de bien travailler correctement dans ces conditions). Dans de nombreuses fermes, les semis de différentes cultures (maïs, pommes de terre, céréales,...) n’ont pas été possible jusqu’à présent, et les prévisions météo ne sont pas bonnes dans les 10 prochains jours. Dans ces conditions, certaines dates administratives théoriques ne peuvent pas être respectées (illustrant une nouvelle fois le décalage entre dates théorique et réalité de terrain).
C’est le cas de la culture principale dans la PAC qui doit être implantée pour le 31 mai. Or dans de nombreuses parcelles, ce ne sera pas possible avant cette date (avec des terres soient nues, soient couvertes d’une couverture hivernale, soient toujours couvertes d’une prairie à détruire). Cette date du 31 mai est également reprise comme exigence dans certaines mesures agroenvironnementales (MAEC MB5, MC7 et céréales laissées sur pied), son le non-respect pouvant entrainer des pénalités spécifiques. Il est aussi probable que certaines tâches inondées ou bord de champs boueux ne puissent pas être emblavées.
Sur le terrain, les agriculteurs et agricultrices galèrent déjà dans les champs détrempés, devant travailler dans des fênetres météo plus que réduites et instables. Ne pas pouvoir respecter certaines réglementations inapplicables cette année entraine un stress supplémentaire.
La FUGEA demande des aménagements administratif pour tenir compte de la réalité de terrain. Une communication claire et précise sur la façon de remplir les déclarations PAC pour éviter KO et recours doit également être réalisée.